Suzanne Doppelt
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Le vol des génies, le mouvement des simulacres, une vague aérienne, l'apparition du chien, c'est la mécanique rusée derrière la scène ou sous l'escalier qui agit en sourdine, ou bien l'œil de celui se déplaçant pour voir ce qui n'est jamais à sa place, entre deux eaux ou deux carreaux, cet animal sage comme une image pose discontinu devant tous les curieux. Une machination générale le rend joliment mélancolique, il attend mais sa distraction est à son comble et son regard aussi fixe que celui d'une statue de faïence, il contient le fantôme, il n'y a rien à voir hormis lui et ce vide comique qui le tient très près et si loin, rien à voir de plus naturel et d'aussi muet. Autant que ce lieu où il règne en maitre en l'absence du sien mais tout prêt à sortir du cadre pour échapper à ce jeu de vertige et de dupe qui le montre au beau milieu d'une case puis le cache à nouveau, un genre unique de mouvement, un curieux ballet dont il fait les frais dans ce climat de science-fiction